Augmentation mammaire Brossard | La joie d’une apparence naturelle

 

Introduction à l’augmentation mammaire

D’une absence complète de volume de seins à l’hypertrophie mammaire (seins trop volumineux), toutes les situations sont possibles. L’augmentation mammaire est une chirurgie normalement réservée à donner du volume à un sein qui n’en a pas suffisamment. Évidemment, le volume d’un sein est toujours évalué de façon subjective par la personne: il est très courant que deux personnes ayant les seins de même grandeur puissent les perçus comme trop gros par l’une d’elles et trop petits par l’autre, malgré leurs poids, grandeur et tour de thorax similaire.

Les variations de goût pour la dimension des seins peuvent aussi être étroitement reliées à la génération de l’individu et la mode. Ce qui, dans l’inconscient collectif de la femme illustré et diffusé par les revues de mode et autres revues féminines, pouvait être considéré comme un volume tout à fait normal et satisfaisant dans les années 80 est perçu en 2020 comme étant une petite taille de sein. Les variations peuvent aussi se faire en lien avec la géographie, les civilisations, les sociétés, etc.

Tout cela démontre parfaitement qu’un volume universel n’existe pas et que l’on doit s’adapter, dans la mesure du raisonnable, au goût de la clientèle. Il est évident que la cliente a son mot à dire sur la dimension de sein qu’elle recherche et à ses propres standards de beauté. Il est aussi légitime que le chirurgien, étant donné son rôle dans ce traitement, se permette de conseiller la patiente sur la dimension des seins et de les ramener, en cas de désirs extrêmes, à des dimensions plus raisonnables grâce à une chirurgie mammaire.

Les types de prothèses mammaires

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Les prothèses salines (eau salée)

Les seules prothèses agréées pour ce type d’intervention, à partir de 1990 en Amérique du Nord et la plupart des pays européens, étaient à base d’eau physiologique, c’est-à-dire à base d’eau salée à une concentration de 0,9 %. Le sac est en silicone à « molécules serrées » qui en fait une paroi non liquéfiable et l’empêche de se disséminer ou s’écouler à travers les tissus comme pourrait le faire le gel de silicone. La rupture éventuelle de ce sac et la dissémination de l’eau qu’il contient à travers les tissus du corps après la chirurgie est un incident anodin qui ne provoque aucun effet indésirable au niveau du corps.

 

Les prothèses de silicone cohésif

Admises par Santé Canada il y quelques années, ces implants mammaires étaient supposées éviter les fuites de gel de silicone et les capsules fibreuses des vieilles prothèses siliconées traditionnelles. Malheureusement, les chirurgies utilisant ces prothèses mammaires en silicone ne se sont pas avérées un grand succès. En effet, certains effets secondaires défavorables ont été notés par après sur les seins, tels la double capsule fibreuse, la déformation en beigne de la prothèse , et, sur une échelle beaucoup moindre, le lymphome à grandes cellules. Tous ces aléas nous poussent à opter d’abord pour les prothèses salines lorsqu’il en vient aux implants mammaires plutôt qu’ au silicone.

Consultation à Brossard pour une augmentation mammaire

Avant d’avoir à faire une augmentation mammaire, il est important de consulter et obtenir toute l’information nécessaire concernant la chirurgie. Lors de votre première consultation avec le Dr. Moufarrège, vous discuterez du type d’implant mammaire, de la taille, de l’emplacement de l’incision ainsi que du site de placement de l’implant. Dr. Moufarrège procèdera à des tests sur votre état de santé général, la fermeté de votre peau, ainsi que la forme et la taille de vos seins. 

 

Opération augmentation mammaire

La chirurgie consiste à créer une logette au niveau du sein pour recevoir la prothèse mammaire et ainsi produire une augmentation par après du volume mammaire à la dimension voulue.

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La voie d’abord

La voie d’abord est variable d’un chirurgien à l’autre et d’un milieu à l’autre. Les promoteurs des différentes voies ont tous des bonnes raisons pour leurs choix de voie. Elles présentent presque toutes des avantages et des inconvénients: nous optons personnellement pour un traitement par la voie sous-mammaire pour les raisons suivantes:

> elle est placée sous le bras, dans un pli naturel du corps;
> elle ne donne jamais de cicatrice chéloïde;
elle permet d’avoir très peu d’erreur dans le niveau de décollement;
ce traitement permet une incision très courte sous le bras, de l’ordre des 2 à 3 cm seulement. De plus, avant de gonfler les prothèses, celles-ci peuvent être roulées sur elles-mêmes pour permettre leur introduction dans un trou de la taille d’un auriculaire;
Si il y a un besoin de retourner à la prothèse et à sa loge après l’intervention, il est beaucoup plus facile de le faire par voie sous-mammaire que par une autre voie d’introduction.

 

La logette

Du temps du silicone, la logette la plus populaire était créée entre la glande mammaire et le muscle. Malheureusement, avec les prothèses au sérum physiologique, l’installation de ces prothèses derrière la glande presque inexistante peut générer une apparence de vagues à la surface de la peau. C’est pourquoi après le début des années 90, la logette la plus courante est celle dans l’espace rétro pectoral (en arrière du muscle grand pectoral). Bien préparée, la logette permet l’obtention de seins harmonieux, fermes, bien placés et de consistance naturelle.

 

La position de l’implant mammaire

L’addition mammaire rétropectorale, telle que pratiquée traditionnellement, est une chirurgie qui consiste à placer la prothèse derrière le muscle Grand Pectoral. Or ce muscle triangulaire présente un bord libre oblique allant de l’aisselle au bas du sternum. Placer la prothèse uniquement derrière ce muscle ne permet pas à ce dernier de couvrir la totalité de son aspect antérieur. Il reste donc un tiers de la prothèse qui ne sera pas couverte par le muscle grand pectoral, mais sera placé directement derrière la glande. Si cette glande est consistante, cela ne causera pas de problème de déformation, car la présence de tissu mammaire couvre bien le relief de la prothèse non protégé par le muscle.

Par contre, si le sein existant est très petit, on peut percevoir le relief de la prothèse non couvert par le muscle comme une bulle additionnelle. C’est ce qu’on appelle la double bulle. D’un autre côté l’introduction de la prothèse sous le bord libre du muscle Grand Pectoral, peut, dans la majorité des cas, blesser les deux nerfs 5e et 6e intercostaux et, dans une moindre mesure, le 4e nerf intercostal et, de ce fait, interrompre la sensation érogène du mamelon. Nous vous référons au dessin qui montre les trois nerfs et leurs trajets pour faciliter la compréhension de ce qui précède.

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Figure 1 : Dessin anatomique des muscles du thorax dans le site de l’augmentation mammaire. On y voit les trois nerfs intercostaux qui assurent la sensation érogène du mamelon.

Figure 2 : Augmentation mammaire traditionnelle derrière le muscle pectoral ; la prothèse n’est ouverte par le muscle que dans ses deux tiers supérieurs. Forcément, les nerfs responsables de la sensation érogène sont coupés et la sensation condamnée.

Figure 3 : Notre façon de faire l’augmentation ; la prothèse est placée entièrement derrière les quatre muscles du thorax préservant la continuité des nerfs intercostaux. Notre augmentation rétromusculaire totale permet de conserver la sensation érogène du mamelon.

 

 

Notre traitement d’augmentation mammaire

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La chirurgie que nous pratiquons consiste à placer les implants mammaires derrière la totalité des muscles de l’hémithorax antérieur, soit derrière le Grand Oblique, le Grand Dentelé, le Petit Oblique, et enfin le Grand Pectoral. L’utilisation de cette technique permet de conserver la sensibilité des mamelons.

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Convalescence augmentation mammaire

Durant les 24 premières heures qui suivent l’opération, la douleur est conséquente au décollement musculaire. Toutefois, l’administration de relaxants musculaires et d’analgésiques est de nature à l’atténuer. La patiente quitte la chirurgie le jour même du traitement et va continuer sa convalescence à la maison. Dès le lendemain, la patiente peut se déplacer librement, en évitant toutefois de faire des efforts violents ou brutaux. La convalescence dure normalement entre 10 et 14 jours

Dans notre pratique, nous avons pris l’habitude de procéder avec une augmentation mammaire les jeudis, ce qui permet à la patiente de reposer son corps et vaquer à ses occupations normales le lundi, soit 4 jours plus tard, mais en prenant bien soin d’éviter les efforts physiques brutaux ou violents. Le pansement installé en salle d’opération (Hypafix) est retiré une semaine plus tard. La patiente sera vue un mois, 3 mois, 6 mois et finalement une année après le traitement. Après cela, elle visitera une fois par an sans avoir à assumer de frais pour ces visites

Pour des raisons de contraction involontaire du muscle grand pectoral, les prothèses peuvent être retenues pendant les quelques premières semaines et même les quelques premiers mois à des niveaux plus hauts que ceux où ils ont été placés. Ceci n’est que temporaire. Souvent, avec le relâchement de la contraction musculaire, la prothèse va redescendre à son niveau normal. Si par hasard elle ne le faisait pas spontanément, elle peut y être ramenée par un geste chirurgical très simple ne requérant pas plus de quelques minutes.

 

Le résultat à long terme

Une addition mammaire bien exécutée, une prothèse bien choisie et une indication opératoire bien posée sont les gages de beauté à long terme. Il faut savoir que les compagnies de prothèse ne promettent que 10 ans de longévité à cette prothèse. Toutefois, son remplacement, s’il n’y a pas d’autres problèmes connexes, est une intervention qui peut être faite de façon extrêmement simple et courte (quelques minutes). Les suites postopératoires sont très simples aussi puisque toute la dissection requise a déjà été faite lors de la 1ère intervention. 

De façon générale, les compagnies garantissent les prothèses salines à vie. Ceci veut dire qu’on ne paie le prix de la prothèse qu’une fois dans sa vie, même s’il a fallu la changer pour dégonflement 3 ou 4 fois sur 30 à 60 ans, par exemple. Aussi, si la prothèse se dégonfle avant l’échéance des 10 ans, les compagnies couvrent en plus les honoraires du chirurgien. Par contre, après l’échéance des 10 ans, seul le coût de la prothèse est offert gratuitement.

Augmentation Mammaire Avant/Après

 

Note : Les cicatrices ne commencent à maturer et s’estomper qu’après 1 à 2 ans suite à la chirurgie. Il est donc normal que certaines photos montrent des cicatrices plus prononcées que d’autres.

Questions fréquentes

 

Combien coûte une augmentation mammaire au Québec?

L’augmentation mammaire à l’aide de prothèses salines ou en silicone coûte généralement entre 9,000$ et 12,000$ au Québec.

 

Peut-on allaiter après une augmentation mammaire?

Oui, l’allaitement est possible puisque les prothèses sont situées derrière la glande mammaire peu importe l’emplacement de la cicatrice. La pose d’implants par voie axillaire et sous-mammaire ne pose aucun risque pour l’allaitement parce que les canaux lactifères sont situés à distance. Pour ce qui est de la pose de prothèse par voie hémi aréolaire, elle requiert plus de précision technique, mais un chirurgien expérimenté est en mesure d’effectuer l’opération en préservant les canaux lactifères et leur arborisation terminale.

 

Quels sont les risques et complications liés à une augmentation mammaire?

Le Dr. Moufarrège vous expliquera les risques en détail lors de votre première consultation:

  • Les infections post opératoires. Votre chirurgien vous prescrira des antibiotiques à prendre comme mesure préventive 5 jours avant la chirurgie.
  • La contracture capsulaire. Le durcissement des tissus cicatriciels autour de l’implant survient chez quelques patients. Si cela se produit, le patient remarquera une douleur et devra consulter un médecin. Les causes de contracture capsulaire sont diverses, mais grâce aux nouvelles techniques chirurgicales et à la qualité des prothèses, les cas de contractures capsulaires ont été réduits au minimum.
  • La rupture de l’implant. Les qualités élevées des prothèses ont réduit au minimum ce risque. De plus, les fabricants offrent généralement une garantie de remplacement à vie. Si une prothèse venait à se casser, il suffirait de la changer et il n’y aurait pas de risque pour la santé tant que les prothèses sont en gel hautement cohésif ou en solution saline.

 

Est-il possible de faire des mammographies avec des implants?

Oui, il est possible de faire une mammographie avec des prothèses, il suffit d’aviser le technicien afin qu’il prenne des photos de tous les tissus mammaires autour de l’implant. L’augmentation mammaire n’affecte pas votre risque de cancer du sein ou son dépistage.